Archive pour janvier 2008

Une réaction de Pierre Moscovici

1368-moscovici.jpg Je ne suis pas favorable à la présidentialisation du parti. Bien sûr, il faut et faudra un leadership fort au PS. Évidemment, nous devons intégrer les institutions de la Ve République et préparer efficacement la
désignation, le moment venu, de notre candidat(e) à l’élection  présidentielle : mon objectif, le seul, est d’en finir avec le sarkozisme en 2012, pour mettre en place une politique de gauche durable. Mais il ne me 
semble pas cohérent de critiquer comme nous le faisons, à juste titre, l’ hyperprésidence » de Sarkozy, d’en combattre les ravages, pour introduire cette culture dans notre parti. Le PS est divers, il ne sert à rien de le nier : le principe de la proportionnelle peut être atténué, corrigé, il ne saurait être détruit. Et notre direction doit certes être ferme, légitime,  mais aussi rester collective et placée sous un contrôle démocratique permanent, celui de nos instances – bureau, conseil national. La présidentialisation n’est pas dans notre culture, elle ne prendrait pas, elle entraînerait au contraire des dérives et échouerait. Il y a d’autres moyens de bien, de mieux diriger le PS que la présidentialisation. Je précise, au passage, que je suis un adversaire résolu des « synthèses molles » : notre prochain congrès ne tranchera pas toutes nos options, ce serait prématuré, il lancera un agenda de travail, chargé. Mais il doit partir d’une cohérence majoritaire, que je souhaite réformiste, européenne,  bien ancrée à gauche. Nous en reparlerons.

Humour

decret_officiel1.jpg

La Tribune de Jean Christophe Cambadélis

j-c-cambadelis.jpgCliquez sur le lien ci-dessous

tribunejcc15012008.pdf

Mieux vaut en rire

http://www.20min.ch/ro/entertainment/people/story/12017555

Paru dans « Libé »

logo-libe.gifCrédibilité présidentielle. A l’aube d’une année décisive, entre campagne municipale et congrès socialiste, le match est loin d’être plié. Même si Ségolène Royal se maintient comme le «meilleur leader» pour 30 % des sympathisants PS. L’ex-candidate à la présidentielle, qui atteignait les 35 % en juin, a certes payé ses hésitations quant à sa stratégie. Mais après avoir fléchi à 25 % en septembre, elle sort plutôt renforcée du pas supplémentaire effectué jeudi vers une candidature au premier secrétariat. Pas totalement dominante, cependant : son ex-rival des primaires, Dominique Strauss-Kahn, quoique fort éloigné de la rue de Solferino, pointe à 24 %. Et, parmi l’ensemble des sondés, caracole même en tête avec 29 %, loin devant Ségolène Royal (20 %).Le combat décisif ne se jouera donc peut-être pas entre Ségolène Royal et Bertrand Delanoë. Le maire de Paris occupe toujours la troisième position à gauche, et sa cote ne cesse de progresser : de 6 % à 17 % en six mois chez les sympathisants socialistes. Il demeure également compétitif dans son duel annoncé avec la présidente de Poitou-Charentes. Si les sympathisants de gauche jugent l’ex-candidate nettement «plus déterminée» (68 % contre 24 %), «plus attentive aux questions sociales» (59 % contre 31 %) et «plus rassembleuse» (53 % contre 38 %), elle semble n’avoir toujours pas comblé ses carences en crédibilité présidentielle : Bertrand Delanoë serait le meilleur opposant à Nicolas Sarkozy aux yeux de 49 % des sympathisants PS (contre 45 %). Et le meilleur président de la République (43 % contre 38 %) pour l’ensemble des sondés. Reste que le maire de la capitale, engagé dans sa campagne parisienne, demeure à quelques encablures de ses deux camarades du PS. Et qu’il est, excepté chez les sympathisants socialistes, talonné par un Olivier Besancenot en embuscade.

Lassitude. L’ex-candidat de la LCR à la présidentielle, dont la cote atteint 10 % chez les sondés de toutes tendances, n’est qu’à trois points du maire de Paris. Il le dépasse même chez les sympathisants de gauche (15 % contre 14 %). Dans un contexte d’atonie du PS, le leader trotskiste, porté par la grogne sociale, s’installe comme l’une des principale figures de l’opposition à Nicolas Sarkozy (lire page 4). Pas sûr, pourtant, que cette popularité suffise à assurer le succès du nouveau parti anticapitaliste que la Ligue doit lancer lors de son congrès, fin janvier.

Hormis ces quatre figures, aucune personnalité, à gauche, ne surnage. Et, à l’exception d’Arnaud Montebourg, ne dépasse les 3 % : ni Laurent Fabius, ni François Hollande, ni Marie-George Buffet, ni Dominique Voynet. Mais les questions de personnes, qui lassent de plus en plus les militants, ne sont pas tout. Sur celle des alliances, qui n’a pas fini d’agiter le PS, les sympathisants de gauche prônent une maison socialiste plus ouverte : 61 % se prononcent pour une ouverture «à toutes les sensibilités de la gauche et du centre», 12 % «principalement au centre» et 21 % «principalement à la gauche anti-libérale». Quant au modèle des primaires à l’italienne, 60 % des sympathisants de gauche estiment que le prochain candidat du PS devrait être choisi «par tous les électeurs qui le souhaitent», adhérents à une organisation politique ou non.


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